PAROISSE

Saint-Nom-la Bretèche

Chavenay, Feucherolles,
Davron, Crespières



Père Jean-Michel Prouteau, curé
01 34 62 81 62
nous contacter par mail

LA QUÊTE

3 FAÇONS DE CONTINUER À CONTRIBUER
AUX BESOINS MATÉRIELS DE NOTRE PAROISSE

1/ déposer un chèque à l’ordre de PAROISSE SAINT NOM sous enveloppe dans la boîte aux lettres du presbytère, 2 bis rue Charles de Gaulle à Saint Nom


2/ faire un virement sur le compte de la paroisse
IBAN : FR76 3000 3019 0600 0372 8767 565
BIC : SOGEFRPP


3/ . télécharger l'application “la quête" sur votre smartphone (App Store et Google Play),
    . choisir la paroisse de Saint-Nom à Saint-Nom-la-Bretèche,

    . l'enregistrer dans vos favoris.
Vous pourrez ainsi faire un don (montant en euros, pas de centimes)avec votre smartphone, simplement et  à tout moment, en utilisant votre carte bancaire.

Humble appel aux dons


La situation de confinement dans laquelle nous nous trouvons entraine des conséquences regrettables dans différents domaines :

Pour nous, catholiques, la privation des sacrements et la douleur de devoir accompagner le Divin Maître au tombeau sans avoir le bonheur d’en sortir avec Lui. Nous nous contenterons de nous réjouir de loin…

Pour tous la privation de nos libertés individuelles.

Pour certains, l’incommensurable souffrance de ne pas avoir pu soutenir physiquement un parent, un ami, confronté à un deuil ou de n’avoir pu être présent à ses obsèques.

Pour d’autres, une dépression provoquée par la solitude et l’angoisse.

Pour certains, l’incertitude des examens et l’incertitude de l’avenir…

Pour tous… des conséquences d’ordre financier.


Cependant, il semble que ce soit ce dernier point qui retienne en grande partie l’attention de beaucoup. Il est vrai que l’on ne se nourrit pas d’amour et d’eau fraîche (cette dernière n’étant pas gratuite pour autant)…

Vous recevez de toutes parts un appel aux dons. Même le gouvernement s’y met pour soutenir les entreprises. « Donnez, donnez, donnez-moi… ».

De nombreux diocèses proposent une quête monétique ou par le moyen d’un site, voire par virement, et nombre d’entre-vous, soucieux de soutenir notre paroisse, m’ont sollicité en ce sens. Tout d’abord, je vous remercie sincèrement de cette attention qui traduit votre attachement à la famille paroissiale.

Toutefois, en ce qui me concerne, je me refuse à parler de quête en cette situation et, si nous maintenons une invitation à contribuer aux nécessités matérielles de notre paroisse, il s’agit bel et bien d’un humble appel aux dons. Peu importe que vous puissiez le vivre par le moyen de l’application que nous avons choisie à St Nom et dont le nom est appli-la-quête, j’insiste :  si le résultat est concrètement le même, il ne s’agit pas de la quête telle qu’on l’entend communément!


La quête, qui correspond au fait de collecter les offrandes des fidèles au cours de la messe, n’est pas un impôt déguisé en geste solidaire… Elle est une participation liturgique active des fidèles à l’offrande que le Christ fait de Lui-même à son propre Père au cours du saint Sacrifice de la messe à laquelle on assiste. Ce geste participe donc du sacerdoce des fidèles en tant que baptisés. Autrement dit, vous l’aurez compris, cette offrande prend une dimension spirituelle qui va bien au-delà de son aspect pratique, aussi nécessaire soit-il.


Aussi, chers fidèles, vos offrandes seront les bienvenues mais il s’agit bel et bien là d’un acte de générosité en vue de soutenir la paroisse et non d’une quête au sens liturgique du terme.

Quelle est donc l’histoire de la quête ?


Origine

Dans notre messe latine, la partie correspondant à l’ancienne messe des catéchumènes (à l’issue de laquelle ils étaient priés de sortir) se termine avec l’évangile; l’offertoire avec tout ce qui suit correspond à l’ancienne messe des fidèles (autrement dit la 2nde partie de la messe à laquelle assistaient les baptisés).

Le 1er rite de la messe des fidèles consistait dans l’offrande des dons qui serviraient à l’évêque - ou au prêtre - pour accomplir le sacrifice et permettraient aux fidèles d’y participer : le pain et le vin.

Pendant que l’on chantait un psaume, les fidèles se présentaient avec leur offrande. Les hommes venaient d’abord, puis les femmes, chacun apportant sa part de pain et de vin; le célébrant recevait ces oblations.

Le pain était recueilli sur de grands plats appelés patena (la patène actuelle en est l’exacte réduction), et mis ensuite dans une nappe blanche tenue par des acolytes (servants d’autel). Le vin était versé dans un ou plusieurs calices portés par les sous-diacres. Ces calices étaient également de grandes dimensions et avaient des anses, ce qui permettait de les porter aisément et de distribuer plus facilement le précieux Sang en ce temps où l’on communiait sous les deux espèces.

L’oblation étant terminée, le célébrant se lavait les mains et, venant à l’autel, il y faisait une prière, cependant que l’on mettait devant lui ce qu’il fallait de pain et de vin pour la communion du clergé et des fidèles. Le pain non utilisé pour la communion n’était bien-sûr pas consacré mais bénit et mis de côté pour être distribué à la fin de la messe.


Sa transformation

Ce genre d’offrandes en nature fut assez longtemps en usage, mais finit par disparaître vers le IXè siècle. La raison en est assez naturelle : Les prêtres préférèrent offrir à l’autel des pains mieux préparés que ceux, nécessairement disparates, apportés par les assistants; et, de même pour le vin qui, jusque-là, était le produit de nombreux mélanges !

De plus, les fidèles avaient pris peu à peu l’habitude de faire au clergé des dons en vue du service divin. Il parut dès lors inutile de recueillir durant la messe elle-même la matière nécessaire au sacrifice et à la communion puisque les prêtres pouvaient se les procurer auparavant.

En conséquence, et dès le VIIIè siècle, les chrétiens commencèrent à remettre au prêtre au moment de l’offertoire des aumônes en argent pour remplacer le pain et le vin qu’ils n’apportaient plus.

En même temps, une nouvelle pratique s’établit : les églises se virent donner par les rois ou les seigneurs des terres et des vignes destinées à fournir le blé et le raisin dont on ferait le pain et le vin du Saint Sacrifice.

Ainsi combattue par des usages qui, au fond la simplifiait, la coutume primitive de l’offrande en nature se perdit et l’on en vint à l’offertoire tel que nous le connaissons aujourd’hui.